Gérer la surcharge mentale et le multitâche : une urgence silencieuse 

Dans l’ombre d’un dirigeant, il y a souvent une femme. Présente, solide, attentive à tout. Elle soutient, pense pour deux, anticipe, organise. Elle tient bon, sans faire de bruit.

Peut-être que cette femme, c’est vous.

Vous qui êtes devenue experte en multitâche sans l’avoir choisi. Vous qui jonglez entre la sphère professionnelle, la vie de famille, les responsabilités invisibles. Vous qui prenez soin des autres… au point de vous être oubliée en chemin.

Le mythe du multitâche

On vous dit souvent : « Tu es incroyable, tu arrives à tout faire ». Mais ce que l’on appelle multitâche est en réalité un mécanisme d’urgence : le cerveau bascule d’un sujet à l’autre sans jamais se reposer. La charge mentale s’installe alors, insidieuse.

Ce n’est pas une faiblesse. C’est le signal d’un trop-plein.

Pourquoi vous ?

Parce que vous êtes celle sur qui tout repose. Parce que vous avez pris l’habitude de gérer sans demander. Parce que dans votre rôle de compagne de dirigeant, de femme investie, de pilier discret, vous vous êtes peu à peu mise entre parenthèses.

Et pourtant… votre équilibre compte. Votre souffle aussi.

Comment alléger cette charge, concrètement ?

Voici quelques clés simples et puissantes à expérimenter :

1. Reconnaître la surcharge mentale

Mettre un mot sur ce que vous vivez, c’est déjà commencer à reprendre la main.

2. Accepter de ne pas tout porter

Déléguer, même un peu. Laisser faire, même si ce n’est pas parfait. Faire de la place dans votre esprit.

3. Créer de l’espace pour vous

Chaque jour, même 10 minutes où vous ne répondez à aucune attente. Ce n’est pas un luxe, c’est vital.

4. Lâcher le contrôle sur l’accessoire

Tout ne mérite pas 100 % de votre énergie. Vous avez le droit de choisir vos priorités.

5. Être accompagnée, en toute confidentialité

Parfois, parler à une personne neutre, bienveillante, qui vous comprend, permet de déposer ce qui pèse. Et de vous retrouver.

Se remettre au centre

Ce n’est pas égoïste. C’est nécessaire.

Vous avez le droit d’exister pleinement. Pas seulement dans votre rôle, mais en tant que femme, être humain, personne singulière.

Et si vous faisiez de vous une priorité, pour une fois ?

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